[TEST] LA SELLE ADÉLAÏDE DE VOLTAIRE DESIGN

Ce n’est pas une nouveauté, mais elle vient de débarquer dans ma sellerie. Du coup, comment ne pas en parler ? Pour ceux qui ne connaissent pas, Voltaire Design (Voltaire, pour les intimes), c’est LA marque qui monte. Créée il y a déjà six ans à Espelette (ça sonne pas hyper frenchy, ça ?), Voltaire fait d’abord le pari de se lancer sur le marché américain. Rapidement devenue coqueluche des cavaliers outre-Atlantique, bientôt adoptée par Beezie Madden, l’une des plus talentueuses cavalières du Nouveau continent, la marque débarque progressivement en France.

Les selles Voltaire sont reconnaissables à leur gouttière rayée bleue, chic et moderne. Elles sont faites en cuirs français et marocains et surtout, elles sont entièrement fabriquées dans notre cher Hexagone, « avec amour et passion » (si, si, c’est marqué dessus !). Evidemment ajustable à chaque couple cavalier/cheval, elles sont aussi, comble du bonheur, entièrement personnalisables. Logo en Swarovski, passant d’étrivière rayé, c’est comme vous voulez !

Mais revenons à Adélaïde, qui nous intéresse aujourd’hui. Cliente Voltaire hyper satisfaite depuis plus d’un an, c’est en toute évidence que je me suis tournée vers la marque française quand il a s’agit d’acheter une selle de dressage. « Si c’était une bonne selle, les bons dresseurs monteraient avec », m’a expliqué un ami dresseur. Mouais, un peu léger comme argument. En tout cas, pas assez bon pour me démonter. Ok, nommer une selle de dressage du nom du CCI 4* le plus confidentiel du monde n’est pas hyper malin. Ok, il y a peu de cavaliers de Grand Prix qui utilisent Adélaïde (en tout cas à ma connaissance, mais je peux me tromper). Ok, elle a été développée avec des cavaliers de complet. MAIS, règle numéro un selon moi-même : "on n’est jamais mieux assis que dans une selle Voltaire" (et vive l’impartialité !). Ceci ayant été mis au clair, sachez également que de plus en plus de cavaliers de dressage, notamment chez la jeune garde française, monte en Voltaire.

Avant d’essayer Adélaïde, j’avais essayé trois autres selles, venant de marques plutôt éloignées : la Anky de chez Pessoa (ne cherchez pas, elle n’existe plus ^^), le modèle Isabell de chez Bates et la SLK Royale de chez Albion. J’avais été bien dans les trois mais il s’est vraiment passé un truc avec Adélaïde. Cavalière d’obstacles depuis plus de dix ans, j’ai vite perdu mes repaires, notamment au niveau des jambes (honnêtement, je ne savais que c’était techniquement possible de les descendre aussi bas). Mais Adélaïde m’a tout de suite calée, m’amenant, malgré mon manque d’équilibre dans cette nouvelle posture, un confort et une sécurité nouveaux. C’est vraiment sur ces deux points que je souhaite insister, car ce sont eux qui m’ont convaincu. Confort d’abord, car je me suis retrouvée bien assise quasiment immédiatement, avec le bas du corps en place (pour le haut, j’ai encore un peu de boulot). Sécurité car malgré les quelques mouvements d’humeur de mon cher et tendre équidé et mon apparent manque d’équilibre, je suis restée en assise et à ma place. Au niveau des jambes, une fois allongées, elles ont assez vite trouvé leur place et, surtout, elles ont gagné en contact, me permettant d’être plus précise dans mes demandes. Et, finalement, n’est-ce pas ce qu’on attend d’une selle de dressage ?

Selle Adélaïde de VOLTAIRE DESIGN, marron ou noir, en veau, buffle ou grainé.